Photo : Claude Germain, photographe

Luth type "sitar"

Anonyme

20e siècle

Inde du Nord / Asie / Inde

E.2010.1.1

Vues

  • Photo : Claude Germain, photographe
  • Luth "sitar", Anonyme, Inde du Nord, 20 ème siècle, E.2010.1.1, vue de dos
    Photo : Claude Germain, photographe
  • Luth "sitar", Anonyme, Inde du Nord, 20 ème siècle, E.2010.1.1, vue de profil
    Photo : Claude Germain, photographe
  • Luth "sitar", Anonyme, Inde du Nord, 20 ème siècle, E.2010.1.1, vue de trois quarts
    Photo : Claude Germain, photographe

Description

Description
Le manche comporte 12 frettes incurvées en métal (2 sont manquante) ligaturées avec du fil de nylon. La touche est percée de 5 petits orifices recouverts d'un oeillet en os, disposés en oblique et qui permettent le passage des cordes sympathiques tendues autour de chevilles disposées sur la paroi latérale du manche et qui en traversent toute la largeur. Ces fines cordes métalliques passent sur un petit chevalet plat situé sous le chevalet principal. Ce dernier supporte 5 cordes mélodiques (deux en acier et trois en cuivre) ainsi que 2 cordes rythmiques dont les chevilles sont situés à proximité de celles des cordes sympathiques. Les cordes principales passent sur deux sillets en os avant de s’enrouler sur les chevilles (2 frontales et 3 latérales) disposées sur l'extension supérieure du manche qui fait office de chevillier.
Dimensions
Longueur totale 630 mm. Epaisseur 100 mm. Largeur 140 mm.
Matériaux
bois, métal, os, nylon.
Décor
Le pourtour du chevillier, les bordures de la touche ainsi que la table d'harmonie, sont recouverts d'un placage en os gravé de motifs décoratifs.
Acquisition
Don - 14/09/2010
Contexte
Ce sitar de petite taille est un instrument d'enfant. Il est en tout point semblable au standard pour adulte, excepté sa caisse de résonance qui n'est pas façonné à partir d'une calebasse mais taillée dans une pièce de bois. Il rappelle aussi un petit sitar portions similaires, fabriqué en grand nombre à la fin du 19e et au début du 20e siècle. Appelés sitari ou sundari ces instruments étaient avant tout destinés aux musiciens amateurs et aux jeunes filles de bonnes familles. "Les sitars de ce type sont fort prisés par les dames du pays, et leur tonalité est singulièrement douce et plaintive, bien que, naturellement, elle ne soit pas aussi puissante que celle des sitars plus volumineux" (C.R. Day, The Music and Musical Instruments of Southern India and the Deccan, Londres et New-York, Novello, 1891).
Localisation au Musée
Non exposé.
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