Contemporain de la Symphonie fantastique de Berlioz, cet alto est représentatif du renouveau de l’instrument dans la musique symphonique de la première moitié du XIXe siècle.
Né à Mirecourt, Bernardel quitte les Vosges très jeune pour travailler auprès de Nicolas Lupot, célèbre luthier de la capitale. Il entre ensuite dans l’atelier de Charles-François Gand, dit « Gand-père » lui-même élève et gendre de Lupot. À partir de cette époque, les familles Gand et Bernardel sont étroitement liées. Installé à son compte en 1826, il s’impose rapidement comme l’un des meilleurs luthiers de Paris.