Atonalité
Système d’écriture qui ne se conforme pas aux règles de l’harmonie tonale et donc à la suprématie de certaines fonctions (tonique, dominante...) dans l'élaboration du discours musical.
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Système d’écriture qui ne se conforme pas aux règles de l’harmonie tonale et donc à la suprématie de certaines fonctions (tonique, dominante...) dans l'élaboration du discours musical.
Dans la mécanique du piano moderne, tige métallique terminée par un élément garni de feutre qui concourt à arrêter le marteau lorsqu’il retombe après avoir frappé la corde.
Dans les pianos à échappement simple, cette pièce est garnie de peau. Dans les pianos à mécanique viennoise, l'attrape-marteau est constitué d'une baguette recouverte de peau, fixée sur les côtés latéraux du châssis d clavier, arrêtant l'ensemble des marteaux.
Châssis d’abord en bois puis métallique sur lequel sont tendues les cordes.
Attache articulée composée de deux pièces enclavées l’une dans l’autre et réunies sur un axe commun autour duquel l’une d’elles au moins peut tourner librement.
Instrument à clavier sur lequel les cordes sont frappées par des lamelles métalliques. Véritable ancêtre du piano, il permet d’exécuter des nuances, y compris le vibrato.
Méthode de composition musicale fondée sur l’organisation systématique, selon un ordre déterminé par le compositeur (série), des douze sons de l’échelle chromatique tempérée.
Echappement simple : dans la mécanique du piano, pièce de bois articulée (bâton d'échappement) qui pousse le marteau sur la corde puis bascule, l’obligeant à revenir en arrière tout en lui permettant aussitôt une nouvelle attaque. Le musicien doit laisser revenir les touches à leur point de repos avant de les rejouer.
Le double échappement : Le marteau y est arrêté dans sa chute par une attrape alors qu’un système à ressort permet de remettre en position le bâton d'échappement sous le marteau. Le musicien peut alors rejouer la touche avant que celle
Petite pièce de bois garnie d’étoffe qui sert à interrompre le son lorsque le marteau revient à sa place.
Pièces de bois poussées par les genoux de l’exécutant permettant d’enclencher des jeux.
una corda : déplacement latéral de l’ensemble de la mécanique (clavier et marteaux) qui permet aux marteaux de ne frapper qu’une partie des cordes et diminue ainsi la puissance sonore.
p>pédale forte : tire parti des vibrations prolongées des cordes en soulevant l'ensemble des étouffoirs. Elle s’est imposée au fil du temps.
jeu modérator ou céleste : permet de voiler le son en introduisant une bande de drap ou de cuir souple entre les marteaux et les cordes.
jeu de sourdine ou de luth : recouvre les cordes d’une étroite lanière de cuir souple le long du sillet ce qui assourdit le son et change le timbre.
jeu de basson : reproduit le timbre de cet instrument en étendant un rouleau de papier ou de parchemin sur les cordes graves.
janissaire : tambour et clochette fixés dans le piano, actionnés par une pédale.
Dans la mécanique du piano, pièce de bois terminée par une tête recouverte de peau ou de feutre qui frappe la corde et la met en vibration lorsqu’on appuie sur une touche.
Dans un instrument à cordes et à clavier (clavecin, piano), la mécanique désigne l’ensemble des pièces mobiles ou fixes qui permettent l’attaque des cordes : touches, étouffoirs. Mécanique dite « viennoise ».
Dans les pays germaniques, Johann Andreas Stein (1728-1792) améliore la Prellmechanik et met au point la mécanique viennoise. Extrêmement légère, elle est caractérisée par des marteaux montés, non sur un châssis fixe, mais sur la touche elle-même : un petit ergot en bois retient dans un premier temps l'extrémité du marteau lorsqu'on appuie sur la touche. Cela provoque le soulèvement du marteau qui vient alors frapper les cordes.
Le piano, depuis sa création au tournant du XVIIe siècle et du XVIIIe siècle, revêt des formes diversifiées et parfois originales (piano girafe, piano pyramide, piano harpe, piano table, orphica).
Au XIXe siècle, trois grands modèles de piano dominent, sans être uniformisés : le piano à queue dont le grand modèle trône dans les salons et salles de concert ; le piano carré, décorant les intérieurs bourgeois ; le piano droit, dont le premier modèle français est construit par Roller et Blanchet en 1827.
Parfaitement adapté à l’engouement de la bourgeoisie pour l’instrument à clavier en offrant un encombrement minimal, ce dernier supplante progressivement le piano carré.
Tige fixe ou mobile, en bois ou en métal, permettant de pousser un marteau ou de soulever un étouffoir.
De 1820 à 1825, vingt employés fabriquent une cinquantaine de pianos par an. En 1834, le nombre d’ouvriers est déjà de deux cent cinquante. La production atteint sept mille pianos de 1840 à 1850, dix mille de 1850 à 1860, onze mille de 1860 à 1870 (plus de mille pianos par an). Toutefois, le passage à une production industrielle ne touche pas l’ensemble de la profession qui reste majoritairement artisanale.
Franz Liszt inaugure la notion de récital lors d’une soirée privée donnée le 8 mars 1839 dans les salons de l’ambassadeur russe à Rome où il joue tout seul l’ensemble du programme : un seul interprète avec un seul instrument. Auparavant, instrumentistes et chanteurs alternaient pièces vocales, œuvres instrumentales et morceaux de musique de chambre dans un même concert. Ce terme vient de la presse anglaise qui qualifia ce nouveau type de concert de recitals ou recitations.
Sous l’Ancien Régime, la vie musicale tournait autour des salons, dans une maison ou un appartement. Lieux de réception où la musique était associée à l’art de la conversation, ils constituaient la base de la sociabilité mondaine. Sous Louis-Philippe et le Second-Empire, les salons ne se limitent plus au milieu aristocratique mais sont parfois tenus par des musiciens célèbres (Zimmermann, Rossini). Le terme salon est même conservé par des facteurs de piano (Pape, Erard, Pleyel) pour désigner les petites salles de concert qu’ils mettent à disposition des interprètes.
Pièce de bois sur laquelle sont plantées les chevilles d’accord.
Partie supérieure de la caisse de résonance sur laquelle les cordes sont tendues. Elle amplifie par ses propres vibrations celles des cordes.
Petit levier de bois sur lequel appuie le doigt de l’instrumentiste pour actionner le mécanisme.
Instrument à cordes frappées. Il se joue posé sur une table ou sur les genoux. Il se compose d’une caisse plate de forme trapézoïdale et d’un certain nombre de cordes doubles en métal. Le tympanon a donné naissance au XIXe siècle au cymbalum, joué principalement dans les pays du Sud-est de l'Europe.
Né en 1771 à Eichswald, en Prusse, décédé le 13 mai 1848 à Vienne, Joseph Brodmann est un facteur viennois de grande réputation, fort apprécié par Carl Maria von Weber qui lui achète un instrument en 1813. Il forme de nombreux facteurs de piano, notamment le célèbre Ignaz Bösendorfer (1796-1849) dont la marque fait aujourd’hui encore autorité.
Facteur de clavecins, accordeur et luthier à Padoue, il s’installe à partir de 1787 à Florence. En 1713, il devient facteur d’instrument de la cour de Ferdinand de Médicis, puis en 1716, conservateur des instruments de la cour.
Parmi le nombre croissant de facteurs de pianos français, sept noms principaux se détachent au XIXe siècle : Sébastien Erard (1752-1831), Ignace Pleyel (1789-1875), Jean-Henri Pape (1789-1875), Henri Herz (1803-1888), Georges Kriegelstein (1801-1865), Roller & Blanchet pour Paris et Jean Louis Boisselot à Marseille.
Pascal Joseph Taskin reprend l'atelier de François Etienne Blanchet et prolonge la tradition du ravalement avant d'apporter quelques innovations personnelles. Il serait l'inventeur du jeu de buffle et des genouillères. Vers 1777, il commence à construire des pianos à queue et des pianos carrés.
Médecin et astronome à la cour de Bourgogne, auteur du plus ancien traité connu sur la construction des instruments à clavier : Les instruments de musique du XVe siècle, publié vers 1450, conservé à la Bibliothèque nationale de France, à Paris.