Brague
Pièce de bois donnant de la rigidité à l'arrière de la caisse et cachant l'extrémité des côtes.
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Pièce de bois donnant de la rigidité à l'arrière de la caisse et cachant l'extrémité des côtes.
Les anciens l'appelaient « dos » ou « donte ». C'est « l'enceinte acoustique » de l'instrument qui supporte la table d'harmonie. Elle forme une cavité constituée d'un nombre impair de côtés (ou éclisses), faites dans un bois dur (érable, if) et d'une très faible épaisseur (environ 1,5 mm).
Pièce de bois dur fixée par collage, au bas de la table d'harmonie, sur laquelle sont attachées les cordes et qui transmet leurs vibrations à la table. C'est également un élément décoratif dont la forme varie avec l'époque et le lieu de fabrication.
Extrémité du manche où sont fixées les chevilles dont le nombre équivaut à celui des cordes.
Il est simple pour un luth ou multiple (double, triple, etc.) pour un archiluth ou un théorbe.
La forme de cheviller double permet de garder les deux jeux de cordes dans le même plan et d'avoir un « petit jeu » - les six ou sept premiers rangs joués sur le manche - et un « grand jeu » de cordes doubles ou simples selon l'allongement choisi.
Ensemble de deux ou plusieurs cordes donnant la même note, à l'unisson ou à l'octave.
Partie de basse instrumentale, improvisée à partir d'une ligne musicale notée, confiée à un instrument polyphonique ou à un ensemble instrumental dont le rôle est d'accompagner et de soutenir les autres parties vocales ou instrumentales.
Fines lamelles de bois dur : érable, cyprès, ébène....
Michael Praetorius (Syntagma Musicum, De Organographia, 1619) décrit six tailles de luth dont les longueurs de corde vibrante sont comprises entre 90 cm pour le plus grand et 30 cm pour le plus petit :
Morceaux de corde de boyau noués autour du manche ou petites barrettes de bois, d'ivoire ou de métal incrustées sur la touche. Elles divisent le manche en demi-tons.
Composition musicale à une seule voix mélodique.
Le petit jeu est l'ensemble des cordes sur le manche, pouvant être touchées par la main gauche du musicien.
Le grand jeu est l'ensemble des cordes dites « hors manche » et qui sont exclusivement pincées de la main droite.
Pièce d'écaille, d'os, de plume ou de métal qui remplace le doigt ou l'ongle du musicien pour mettre la corde en vibration.
Dans une composition musicale, superposition de lignes mélodiques d'égal intérêt, chantées ou jouées simultanément.
Ouverture, généralement circulaire et toujours ajourée par une découpe en plein bois, située sur la table d'harmonie et qui laisse sortir le son tout en filtrant un peu.
Partie supérieure de la caisse de résonance, en bois résineux, sur laquelle les cordes sont tendues. Elle amplifie par ses propres vibrations celles des cordes.
Sur le luth (comme sur la guitare), elle est rigoureusement plate.
La définition des différents instruments graves de la famille des luths (théorbe, archiluth, chitarrone) est loin de faire l'unanimité chez les auteurs des XVIIe et XVIIIe siècles. Les musiciens et luthiers mirent au point des luths dont les cordes graves étaient plus longues que les cordes aiguës, ce qui rendait le son des basses plus clair et puissant.
Mersenne dit du théorbe qu'il « n'est autre chose que le luth augmenté d'un nouveau manche qui sert pour donner une plus grande étendue aux 4 dernières cordes. qui ont le son d'autant plus grave qu'elles sont plus grosses ». (Harmonie universelle, livre II, « Des instruments »em>, Paris, 1636.)
Les théorbes dérivent des luths basse et contrebasse. Ils sont beaucoup plus grands et accordés différemment, tout en conservant le principe du petit jeu et du grand jeu. Il a existé un théorbe pour l'accompagnement (environ 90 cm de longueur). L'accord caractéristique du théorbe comporte les deux premières cordes du petit jeu baissée d'une octave.
Le terme d'archiluth désigne un luth de taille courante accordé en sol (longueur vibrante : jusqu'à 66 cm) pourvu de cordes graves supplémentaires accordées diatoniquement. Le terme chitarrone, employé exclusivement en Italie, est le nom primitif du théorbe.
Toutes les variantes européennes du mot luth ont pour origine le mot arabe ud(ou oud) : alaude, laud, lute, liuto, laute etc. Probablement apparu en Basse-Mésopotamie, le ud s'est répandu dans les pays du Moyen-Orient et du Maghreb. Il est constitué d'une caisse de résonance bombée et piriforme, d'une table d'harmonie percée de plusieurs roses. Il se caractérise par un cheviller très recourbé vers l'arrière.
Célèbre luthier allemand du XVIe installé à Schongau en 1540. Son nom est cité plusieurs fois dans l'inventaire de la collection d'instruments de musique de Raymond Fugger dressé en 1566, aux côtés d'autres maîtres comme Les Maler, Magno Dieffopruchar I, Marx Unverdorben.
Contemporain de Jean-Sébastien Bach dont il passe pour avoir été l'ami, Johann Christian Hoffmann est un des grands luthiers allemands du XVIIIe siècle. Il naît à Leipzig le 2 mai 1683. Son père exerçait déjà le métier dans cette ville, très probablement depuis les années 1650. L'activité de J.C. Hoffmann s'oriente principalement vers la fabrication des instruments à archets, mais la vogue persistante du luth dans les pays de langue allemande au XVIIIe siècle lui fait faire un nombre important de ces instruments dont plusieurs exemplaires sont conservés dans différents musées d'Europe (Musée de la musique de Paris ; Musée instrumental de Bruxelles ; Germanisches National Museum de Nuremberg ; Université Karl Marx de Leipzig).
Tous ses instruments se distinguent par un haut niveau de facture.
Il meurt en février 1750.
Né à Innsbruck en 1654, Johannes Seelos apprend le métier de la lutherie auprès de son père Georg I Seelos , confondu, à tort, avec Georges Sellas de Venise. Johannes exerce à Linz à la fin du XVIIe siècle. Il fabrique des instruments à cordes dont les plus connus sont des luths et des violes.
Il ressort de recherches récentes dans les archives de la ville de Padoue (Peter Kiraly, « Some new facts about Wendelio Venere », Journal of the Lute Society, vol. 34, 1994, p.27-32) que Wendelio Venere n'appartient pas à la famille Tieffenbrucker originaire de Füssen, comme les spécialistes l'ont affirmé pendant longtemps.
La famille Venere est bien d'origine allemande et compte au moins deux facteurs de luth prénommés Wendelio actifs à Padoue.
Les dates de Wendelio Venere ne sont pas connues directement, mais on sait qu'il aurait eu un peu plus de cinquante ans en 1576, ce qui situerait sa date de naissance vers 1526 et celle de sa mort entre 1587 et 1591. Il entretient des relations avec le célèbre luthiste hongrois Valentin Bakfark dont il est l'exécuteur testamentaire après que toute la famille Bakfark a été décimée au cours de l'épidémie de peste de 1576.
Quant au deuxième Wendelio Venere (Wendelio Venere II), né en 1576, il est mort de façon certaine en 1643.