Photo : Claude Germain, photographe

Vièle à pique "rebaba"

Anonyme

avant 1845

Egypte / Moyen Orient / Afrique

E.435

Vues

  • Photo : Claude Germain, photographe
  • Vièle à pique "rebaba", Anonyme, Egypte, avant 1845, E.435, vue de dos
    Photo : Claude Germain, photographe
  • Vièle à pique "rebaba", Anonyme, Egypte, avant 1845, E.435, vue de face
    Photo : Claude Germain, photographe
  • Vièle à pique "rebaba", Anonyme, Egypte, avant 1845, E.435, vue de profil gauche
    Photo : Claude Germain, photographe
  • Vièle à pique "rebaba", Anonyme, Egypte, avant 1845, E.435, vue de détail du chevillier
    Photo : Claude Germain, photographe
  • Vièle à pique "rebaba", Anonyme, Egypte, avant 1845, E.435, vue de détail de la caisse
    Photo : Claude Germain, photographe
  • Vièle à pique "rebaba", Anonyme, Egypte, avant 1845, E.435, vue de trois quarts
    Photo : Jean-Marc Anglès

Description

Présentation
Le terme égyptien de "kemangeh a'gouz" donné par Chouquet signifie "vièle ancienne". Ce nom est aujourd'hui devenu obsolète. Un dessin représentant un instrument semblable à celui-ci figure dans l'une les planches de l'ouvrage de Villoteau (Description historique, technique et littéraire des instruments de musique des Orientaux. Paris : Imprimerie royale, 1812, 1816; Ch. X, pp. 54-63). La description minutieuse qu'en fait Villoteau indique que les deux cordes mélodiques sont constituées de 60 à 80 brins de crin de cheval, que le chevalet est en bois de sapin, l'archet en bois de frêne, le manche en bois d'acajou, le chevillier dans un bois semblable au thuya du Canada et les chevilles en bois d'érable. La vièle rebaba est jouée en solo ou en ensemble (hautbois mizmar, tambours tabla baladi et bendir, clarinette double arghul) à l'occasion d'événements festifs (circoncisions, fiançailles, mariages) ou de cérémonies religieuses (soufies). Les musiciens tsiganes professionnels qui composent ces ensembles se seraient établis en Egypte vers le 11e siècle.
Description
Manche cylindrique en bois dont la base, enserrée dans une large bague d'ivoire, se poursuit en une pointe métallique qui traverse la caisse de résonance en noix de coco. L'extrémité supérieure du manche est surmontée d'un chevillier en os, lui-même coiffé d'une pièce conique en ivoire tourné. Une ligature de cuir située à la base du chevillier fait office de sillet. Les boutons des deux chevilles latérales en bois sont également en ivoire. Les cordes (originales en crin de cheval ?) en boyau passent sur un fin chevalet de bois posé sur une table en peau de poisson collée sur le pourtour de l'ouverture du résonateur.
Dimensions
Longueur totale 710 mm. Largeur 150 mm.
Matériaux
bois, ivoire, métal, noix de coco, os, cuir, boyau, peau de poisson, ébène.
Décor
Le manche comme la caisse sont ornés de motifs circulaires d'os ou d'ivoire et au centre desquels est insérée une pastille de bois sombre (ébène ?).
Historique
Ancienne collection Victor Schoelcher. En dépôt au Musée de l'Homme de 1933 à 2004.
Acquisition
Don - 11/12/1872
Localisation au Musée
Espace Musiques du monde

Documentation

Livre(s)

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