Photo : Claude Germain, photographe

Luth requinto

Hector Cruz Blanco

2006-2007

Bucaramanga / Colombie / Amérique du Sud / Amérique

E.2008.7.1

Vues

  • Photo : Claude Germain, photographe
  • Luth requinto, Hector Cruz Blanco, Bucaramanga, 2006-2007, E.2008.7.1, vue de trois quarts
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  • Luth requinto, Hector Cruz Blanco, Bucaramanga, 2006-2007, E.2008.7.1, vue de face
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  • Luth requinto, Hector Cruz Blanco, Bucaramanga, 2006-2007, E.2008.7.1, vue de profil
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  • Luth requinto, Hector Cruz Blanco, Bucaramanga, 2006-2007, E.2008.7.1, vue de dos
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  • Luth requinto, Hector Cruz Blanco, Bucaramanga, 2006-2007, E.2008.7.1, détail
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  • Luth requinto, Hector Cruz Blanco, Bucaramanga, 2006-2007, E.2008.7.1, détail
    Photo : Claude Germain, photographe

Description

Présentation
Le requinto appartient à une vaste famille d'instruments à cordes pincées et largement répandue en Amérique du Sud. S'apparentant à la guitare renaissance et à la vihuela espagnole, il se présente, selon les régions et les aires culturelles, sous des formes et des tailles différentes. Plus petit que le tiple, autre déclinaison de la guitare , il présente une tessiture aiguë et se joue punteado (jeu mélodique) avec un large plectre. Le requinto possède six cordes de nylon au Mexique ou en Argentine alors qu'il est monté de douze cordes métalliques regroupées en choeur double au Pérou ou en choeur triple au Venezuela ou comme ici sur cet instrument colombien. L'histoire et le développement du requinto en Colombie demeurent obscurs, mais c'est dans le nord-ouest du pays, une région parcourue de larges vallées qui séparent les plateaux andins, qu'il semblerait s'être développé. Le requinto colombien est le plus souvent joué en trio ou en quartet, en compagnie d'une guitare, d'un tiple et d'une bandola, descendante de la bandurria espagnole. Comme le tiple, son accord est calqué sur les quatre cordes aiguës de la guitare (Ré, Sol, Si, Mi) et chaque choeur est accordé à l’unisson. L'ensemble, propre aux vallées de la région andine, au coeur des trois Cordillères, s'appelle murga et interprète des répertoires à danser (torbellino) comme des chants régionaux (coplas) dans un genre spécifique appelé guabina. Si la musique des murgas accompagne danse et chanson, elle est surtout le support incontournable de toute festivité, pour célébrer les baptêmes, enterrements, mariages, les rites agraires et même les manifestations ouvrières.
Description
La table comme les éclisses et le dos sont en bois de " cedro " ou faux acajou (cedrela odorata). Sur la touche, recouverte d'une peinture noire (bois indéterminé), sont réparties vingt frettes métalliques. L'ensemble de l'instrument est recouvert d'un vernis brillant. Les quatre choeurs triples métalliques sont tendus sur deux rangés de six mécaniques situées de part et d'autre d'un cheviller se rétrécissant vers son sommet. Les boutons de mécaniques comme les sillets sont en matière plastique. Un filet turquoise souligne les contours de la caisse. La rosace est composée d'une frise marquetée.
Dimensions
Longueur totale 870 mm. Hauteur 90 mm. Largeur 240 mm.
Matériaux
bois, métal, matière plastique, os.
Acquisition
Achat - 08/12/2008
Localisation au Musée
Non exposé.

Documentation

Article(s)

Biographies

FACTEUR
Cruz Blanco, Hector

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