Vues

• 

  Photo : Jean-Marc Anglès
• 

  Harpe arquée "kundi", anonyme, vers 1920, E.999.10.1, profil droit

  Photo : Jean-Marc Anglès

Description

Description

Le manche fin en ivoire est emboîté dans une caisse en bois cintrée aux saillants anguleux. L'extrémité du manche sculpté représente une tête au visage simplifié et dont le crâne allongé est caractéristique de la sculpture mangbetu. La caisse est recouverte d'une peau de reptile percée de deux larges ouïes, l'une étant située à proximité du saillant supérieur droit, l'autre près du saillant inférieur gauche. L'instrument possède 3 chevilles en ivoire. Une seconde peau de reptile aux écailles plus épaisses, enveloppe la caisse. Les 2 peaux sont reliées par une couture sur tout le pourtour de la caisse. En général, ce type de harpe ne possède qu'une seule peau et une seule couture médiane située sur le dos de la caisse.

Matériaux

ivoire, bois, peau.

Historique

Harpe provenant de l'ancien état du Congo, collectée vers 1920 par M. Berthet qui était alors responsable des télécommunications à Bangui (aujourd'hui capitale de la République centrafricaine, alors Afrique Equatoriale Française).

Acquisition

Achat - 30/09/1999

Population

Mangbetu.

Contexte

Cet objet est représentatif d'une production en série réalisée dans les années 20 à l'usage des blancs. La fonction musicale disparaît alors au profit d'un aspect purement décoratif et l'ivoire remplace le bois pour une valeur ajoutée essentiellement marchande. Cette harpe est semblable dans sa construction, l'utilisation de l'ivoire et la représentation sculptée à celle qui est publiée (no 80) dans le catalogue de l'exposition La parole du fleuve, et qui provient du Château-musée de Boulogne -sur-mer.

Localisation au Musée

Non exposé.

Documentation

Livre(s)

• Les Collections d'instruments de musique africains du musée de la musique et du musée du quai Branly-Jacques Chirac, la valorisation du patrimoine instrumental africain en France (XIXe-XXIe siècles) - Juliette Rannou