Photo : Thierry Ollivier

Harpe à mirliton "kwarnda"

Mendevin

1996

Cameroun / Afrique Centrale / Afrique

E.996.14.1

Vues

  • Photo : Thierry Ollivier
  • Harpe à mirliton "kwarnda", Mendevin, Cameroun, 1996, E.996.14.1, vue de face
    Photo : Jean-Marc Anglès
  • Harpe à mirliton "kwarnda", Mendevin, Cameroun, 1996, E.996.14.1, vue de dos
    Photo : Jean-Marc Anglès
  • Harpe à mirliton "kwarnda", Mendevin, Cameroun, 1996, E.996.14.1, vue de profil gauche
    Photo : Jean-Marc Anglès
  • Harpe à mirliton "kwarnda", Mendevin, Cameroun, 1996, E.996.14.1, vue de profil droit
    Photo : Jean-Marc Anglès

Description

Description
La caisse monoxyle et naviforme nest taillée dans une pièce de ficus dicranostyla. Un manche arqué en tamarinier est emboîté dans l'extrémité supérieure de la caisse. La fixation du manche est renforcée par une ligature végétale qui enserre la "proue" de la caisse. 5 chevilles en bois de jujubier sont réparties sur toute la longueur de ce manche. Une peau de bouc (non castré) recouvrant totalement la caisse, est cousue sur sa face dorsale. Un chevalet taillé dans du bois de awaway (N, vég. anogeissus leiocarpa) est broché sur la table en peau. 5 cordes fabriquées comme autrefois à l'aide de lanières de peau de serpent (N, serp. python regius) finement torsadées, sont tendues sur cette harpe et graissées avec de l'huile de caïlcédrat. Cette harpe doit sa particularité à deux détails de facture : d'une part un mirliton constitué d'un cocon d'araignée, placé au dessus d'un orifice pratiqué au centre de la table et d'autre part, une brindille torsadée, nouée sur le milieu de la corde la plus longue, faisant ainsi ressortir l'harmonique à l'octave supérieure.
Décor
Sur les faces latérales du manche figurent des motifs guillochés, gravés à l'aide d'une pointe chauffée.
Acquisition
Don - 04/07/1996
Contexte
Seuls les hommes jouent cette harpe dont la pratique est autorisée durant toute la saison sèche (parallèlement à l'utilisation des flûtes dénénà). Le répertoire se compose de mélodies accompagnées ou non vocalement par un ou deux chanteurs. Il existe plusieurs pièces pour chaque village ouldémé. Certaines accompagnent le battage du mil, la pose d'un toit sur une case, les veillées ou bien encore évoquent des histoires sentimentales et personnelles, les paroles étant le plus souvent improvisées. Technique de jeu : le doigté utilisé est le suivant: les trois cordes les plus longues sont pincées par le majeur, l'index et le pouce de la main droite tandis que les deux autres cordes sont jouées par l'index et le pouce de la main gauche. La technique de jeu n'est jamais polyphonique, deux cordes n'étant jamais pincées simultanément.
Localisation au Musée
Non exposé.

Documentation

Livre(s)

Biographies

FACTEUR
Mendevin

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