La forme du violon, progressivement établie par les luthiers italiens des dynasties Amati, Guarneri et Stradivari, n’a quasiment plus évoluée depuis le milieu du XVIIIe siècle. Considérée comme presque parfaite, elle s’est adaptée aux pratiques et styles musicaux des siècles suivants.
Toutefois certains luthiers ont tenté de faire évoluer la facture du violon, comme en témoigne la famille d’instruments « arpa », conçue par le luthier Thomas Zach.
Tchèque d’origine, celui-ci travaille à Prague, puis à Bucarest et finit par s’installer à Vienne aux alentours de 1870. Distingué par plusieurs médailles lors de l’Exposition Universelle, Thomas Zach, dont la réputation s’étend par-delà les frontières de l’Empire austro-hongrois, vend notamment ses instruments en France et en Amérique. En 1889, plusieurs violons sont achetés par le Boston Symphony Orchestra.