Proche parent du luth, l’archiluth possède un manche allongé retenant une série de longues cordes jouées « à vide » et destinées à renforcer le registre grave.
À l’époque baroque, les sons clairs et cuivrés de l’archiluth étaient particulièrement prisés pour l’accompagnement.
Au cours de l’histoire du luth, on a eu de cesse d’augmenter son étendue vers le grave en ajoutant de nouveaux rangs de cordes. Ainsi, pour les archiluths et théorbes, une moyenne de quatorze rangs de cordes semble avoir été courante dès le milieu du XVIIe siècle.