Le koto appartient à la vaste famille des cithares et plus précisément à la catégorie des cithares sur caisse bombée. Les cithares chinoises qin et zheng ainsi que les kayagum et komun’go coréens ou encore le dan tranh du Viet Nam appartiennent à ce même groupe.
Le koto est très probablement d’origine chinoise, comme bon nombre d’autres instruments japonais. Il apparaît au Japon au début de la période Nara (710-784) et le nom koto est alors un terme générique pour désigner diverses cithares, luths et harpes. La structure du koto n’a guère changé depuis mais on distingue à partir du début du XVIe siècle quatre types d’instruments, selon le genre musical ou l’école auxquels ils se rapportent. Les deux principales écoles de koto sont aujourd’hui l’école Yamada et l’école Ikuta qui possèdent chacune une technique de jeu et une interprétation distinctes des pièces classiques de la musique de chambre sankyoku. Ce répertoire est interprété au sein d’un ensemble formé de la flûte shakuhachi, du luth shamisen et où le koto joue un rôle de soliste.
L’instrumentiste utilise trois plectres d’ivoire, d’os ou de bambou, fixés respectivement au pouce, à l’index et au majeur de la main droite pour pincer les cordes tandis que le pouce et l’index de la main gauche exercent une pression variable sur une ou plusieurs cordes, à proximité des petits chevalets, afin d’obtenir un glissando ou un ornement bien précis.