Exlorez les archives numérisées de luthiers et facteurs (Pleyel, Gand, Bernardel...) témoignant des évolutions de la facture instrumentale et de la vie musicale.
1240 dessins techniques, reproduits à l’échelle 1, des instruments du Musée et des principales collections du monde.
Explorez plusieurs centaines de recettes de vernis issues de traités, livres "de secrets", du XIVe au XVIIIe siècles.
Accédez aux collections d'instruments de musique conservées dans les musées français.
Les collections du Musée de la Musique sont intégrées à la base Joconde, accessible depuis la POP.
Découvrez les collections d’instruments de musique conservées dans les musées du monde entier.
Page découverte
Désigne une guitare électrique dotée de la caisse creuse de guitare acoustique. La ES 335 de Gibson en est un parfait exemple : lancée en 1958, elle se compose d’une caisse entièrement creuse en apparence, comportant en réalité un bloc de bois massif au centre et sur toute la longueur. Cette facture a permis d’atténuer le problème du volume du retour trop élevé qui produisait un « écho grondant » très désagréable.
Préfixe fréquemment rencontré dans la terminologie Gibson.Il désigne un modèle électrique, de forme spanish (silhouette semblable à celle des classiques d’origine espagnole), par opposition aux hawaïennes.
Ligne de guitares électriques hawaïennes lancée par National en 1935. Elles se jouaient à plat sur les genoux (lap) à l’aide d’une barre en acier (steel).
Désigne un système électronique ou électromagnétique qui convertit l’énergie physique en énergie électrique. Les guitares amplifiées sont dotées d’un micro contact et les guitares électriques de micros magnétiques (de un à trois) : le micro grave, en bas de la touche, est utilisé pour la rythmique et produit un son plus rond que le micro aigu, placé vers le chevalet, convenant aux solos.
Pour supprimer les larsens, ronflements parasites produits par les radiations électromagnétiques inhérentes à tous les bobinages, un second bobinage fut ajouté afin que le son passe de l’un à l’autre. Appelé « humbucking pick-up » ou « humbusker », il fut mis au point par Seth Lover, ingénieur de chez Gibson, en 1955.
Système le plus simple de micro magnétique, il est constitué d'un aimant entouré d'un fil de cuivre. Plusieurs milliers de ses spires forment le bobinage électrique.
Guitare électrique à caisse pleine fabriquée dans un bloc de bois brut (ou en fibre de carbone), par opposition aux guitares à caisse évidée, acoustiques ou électriques. Ici, la production du son ne se fait plus par la caisse de résonance mais uniquement par l’amplification des vibrations des cordes par des micros magnétiques.
Si Leo Fender ne fut pas à proprement parler l’inventeur de la guitare solid-body, il fut néanmoins le premier à concevoir une guitare électrique selon les critères de la production de masse.
Né en 1909 à Fullerton près de Los Angeles, ce passionné de bricolage ouvrit une échoppe en 1939. Il fonda la Fender Instrument Co à la fin des années 40.
Durant les années 50 et 60, la compagnie prospéra : certains de ses modèles seront les plus vendus au monde. En créant la Telecaster, la Stratocaster et la basse électrique, il suscita une véritable révolution dans l'univers musical.
Né en 1856 à Orville, au nord de l’état de New-York , Orville Gibson est le fondateur de la célèbre Compagnie Gibson. Cet artiste de génie, passionné, inventif, eut l’idée de copier la technique de fabrication des caisses de guitares et de mandolines sur celle des violons, c’est à dire de creuser la table à partir d’un bloc de bois et obtenir une surface convexe.
Les successeurs d’Orville Gibson dirigeront son entreprise dans le même esprit créatif et contribueront largement à l’évolution de la guitare sous toutes ses formes. Car Gibson ne s'est pas contenté de concurrencer Martin sur le terrain de la guitare acoustique ; ses guitares électriques - appréciées des musiciens de rock- mais aussi ses guitares à table bombée - célèbres auprès des grands musiciens de jazz- ses Lap-steel, ses banjos et ses mandolines sont reconnues dans le monde entier.
Né en 1931, Roger Jacobacci a commencé à fabriquer des guitares électriques dans l’atelier de son père au début des années 50. A un rythme d’environ cinquante guitares par mois, fabriquées en exclusivité pour le magasin parisien Major Conn, Roger Jacobacci, rejoint par son frère André, inaugure en France la production de guitares électriques (Royal, Star, Solis).
Au début des années 60, dans la dynamique de la vague yéyé, l’atelier fabrique des guitares basse et des solid-body, permettant ainsi aux nombreux groupes électriques d’acquérir des instruments bon marché. Citons surtout les Ohio et Texas, qui seront les guitares des Chaussettes noires et des Chats sauvages.
En 1963, Roger Jacobacci prend la direction de l’atelier et commence à signer ses instruments Jacobac. Leur fabrication s’est arrêtée en 1994.
La compagnie Rickenbacker fut fondée en 1925 par un immigré suisse, Adolphe Rickenbacker.
Dès le commencement de son activité, elle se spécialisa dans la fabrication d’instruments électriques, guitares et Lap-steel, mais aussi entreprit des recherches sur l’électrification du violon et de la contrebasse.
Dès 1954, elle sortit une ligne de solid-body dite Combo à la silhouette unique, en forme de tulipe, qui la différenciait d’une Fender ou d’une Gibson.
Compagnie japonaise créée en 1974, leader dans le domaine des synthétiseurs ; le principal fabriquant de guitares-synthétiseurs entre 1977 et 1985. Les modèles étaient réalisés par Fuji Gen-Gakki.
Imprimer