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Cithare sur caisse "yangqin"

Gao Sheng Yang

fin 19e siècle-début 20e siècle

Canton / Chine / Asie

E.2007.7.1

Photo : Claude Germain, photographe
Cithare sur caisse "yangqin", Sheng Yang Gao, Chine, fin 19e - début 20e siècle, E.2007.7.1, vue de trois quarts couvercle fermé

Photo : Claude Germain, photographe
Cithare sur caisse "yangqin", Sheng Yang Gao, Chine, fin 19e - début 20e siècle, E.2007.7.1, vue de face couvercle ouvert

Photo : Claude Germain, photographe
Cithare sur caisse "yangqin", Sheng Yang Gao, Chine, fin 19e - début 20e siècle, E.2007.7.1, vue de face couvercle fermé

Photo : Claude Germain, photographe
Cithare sur caisse "yangqin", Sheng Yang Gao, Chine, fin 19e - début 20e siècle, E.2007.7.1, vue de profil

Photo : Claude Germain, photographe
Cithare sur caisse "yangqin", Sheng Yang Gao, Chine, fin 19e - début 20e siècle, E.2007.7.1, vue de dos

Photo : Claude Germain, photographe
Cithare sur caisse "yangqin", Sheng Yang Gao, Chine, fin 19e - début 20e siècle, E.2007.7.1, détail

Photo : Claude Germain, photographe

Description: De forme trapézoïdale, l'instrument se compose d'une caisse plate en bois laqué, recouverte d'une fine table d'harmonie sur laquelle sont disposées, transversalement et légèrement convergentes, deux baguettes de bois qui supportent chacune sept petits chevalets en os. Sur chaque chevalet repose un choeur de trois cordes. L'instrument possède 42 cordes, accordées selon un mode pentatonique. Les cordes les plus graves sont constituées de deux fils de cuivre torsadés tandis que les médium et les aiguës sont en acier. Les deux rangées de chevalets sont disposées de telle sorte que chaque choeur de cordes s'entrecroise. Au centre de la table d'harmonie, à la gauche de chacune des deux rangées de chevalets, sont situées deux rosaces dont le centre, aujourd'hui évidé, était à l'origine orné d'un motif en os ajouré. A la droite de la table, sont disposées 42 chevilles en métal sur lesquelles viennent s'enrouler les cordes; chacune d'entre elles étant attachée sur une pointe métallique fichée sur le côté latéral gauche. L'instrument est joué à l'aide de deux longues et fines baguettes de bambou. Un petit tiroir situé sur la face antérieur de la caisse, contient une clef d'accordage en laiton. Un couvercle de bois également laqué vient recouvrir l'instrument.

Marques et inscriptions: L'étiquette rouge collée sur la table d'harmonie porte en haut et à l'horizontale, les trois caractères Yang Gao Sheng qui identifient probablement le nom du facteur (Yang: nom et Gao Sheng: prénom). Yang pouvant aussi faire référence à l'instrument (yangqin) et Gao Sheng aux sons aigus (ou les cordes tendues qui rendent des sons aigus). En effet, les noms chinois sont toujours allusifs et prêtent donc à plusieurs sens. De chaque côté de cette étiquette, à la verticale, est écrit une adresse : Yuedong, capitale de la province du Guangzhou : Guangdong (Canton). Huopanjie : environ au milieu de la rue Huopan (rue des Douves). Le reste du texte dit: " Ici, l'on sait sélectionner les bons matériaux et l'on possède le savoir-faire pour fabriquer tous les cordophones pour les temples confucéens. Les clients doivent fournir leurs cordes. Pour cela, il convient qu'ils se rendent au lieu dit Qi xing hu (le Lac des sept étoiles) et si ces vénérables clients prennent bien garde à cette marque Fuji (marque faste), alors ils ne feront pas d'erreur en [les] achetant ".

Décor: Sur le couvercle de ce yangqin, figurent les huit Immortels du panthéon taoïste, réunis ici dans un contexte bucolique. Sont représentés de gauche à droite : Lu Dongbin portant une épée ; Lan Caihe avec une corbeille de fleurs ; Zhang Guolao avec un tambour yugu ; Tieguai Li avec une calebasse ; Han Zhongli avec un éventail ; Zao Guojiu avec une paire de claquettes yuban ; Han Xiangzi jouant de la flûte (de jade) yudi ou yuxiao et He Xiangu tenant dans ses mains une fleur de lotus. Chacun de ces attributs possède une fonction symbolique de bonne augure.

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